« J’aime l’alto pour son ambiguïté ! » dit Pierre Boulez.
Mais d’où vient l’alto ? Et pourquoi cette singularité parmi les instruments à cordes ?
Les quelques lignes extraites du roman de Richard Millet « La voix d’alto » (2000, Éditions Gallimard) retracent admirablement son histoire en même temps qu’elles révèlent sa spécificité.
Quant à moi, je rédige les notes de programme de mes concerts et enregistrements. Je sais que le public trouve en lisant mes commentaires d’interprète un meilleur accès à la musique d’aujourd’hui ; j’espère que cette démarche permet de laisser en chacun une trace plus profonde de l’expérience musicale. Défendre avec obstination la musique classique et surtout contemporaine est dans notre société une nécessité impérieuse.